La journée fut forte en émotions alors que Céline Dion interprétait « L’hymne à l’amour » à l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Quelques heures plus tard, c’est Robert Charlebois qui montait sur scène pour lancer le bal de « Plaines de chansons » à Québec, un événement soulignant les 50 ans du spectacle mythique « J’ai vu le loup, le renard, le lion ». Un pari réussi pour l’équipe du producteur Sylvain Parent-Bédard : réunir des dizaines d’artistes sur scène pour un soir seulement, en français.
Un feu roulant
Un succès après l’autre, la soirée s’est enchaînée dans une mise en scène et une scénographie à couper le souffle. « Entre deux joints » de Charlebois, « Dépotoir » de Gab Bouchard, « Si tu savais » de Marie-Pierre Arthur, « La grand évasion » de Patrice Michaud… tant de « hits » que les dizaines de milliers de spectateurs entonnaient à pleins poumons.
Et des moments forts, il y en a eu! On pense notamment au duo entre Pierre Lapointe et Claude Dubois avec « La chasse-galerie » dont le mariage vocal était particulièrement bien pensé. On a beaucoup apprécié le duo entre Souldia et Jay Scott sur « Grand frère », sur une scène installée au milieu de la foule. La prestation de Diane Dufresne sur « L’hymne à la beauté du monde » fut également un moment de grâce qui a fait du bien. Finalement, Simon Kerney interprète « Le tour de l’île » comme si cette chanson avait été écrite pour lui. On en aurait pris encore.
En français
Nous pourrions parler de nombreux numéros qui nous ont beaucoup plu, mais avons surtout ressenti cette grande fierté de s’exprimer sur les plaines et en français. Les artistes de ce spectacle, sous la direction musicale d’Alex McMahon,ont souligné les mots de Félix Leclerc : « Chantez et le Québec ne mourra jamais ». Et quoi de mieux qu’un karaoké géant pour se le rappeler. Un moment dont on se souviendra longtemps.
50 ans plus tard, c’est mission accomplie pour « Plaines de chansons » alors que les succès d’hier semblaient bien vivants dans la voix de la nouvelle génération.
