“On veut faire du bruit en 2025!”

Face à face avec le groupe 120e rue
Crédit : Steven Grondin

Une entrevue de Gabryel Arcand

Au lendemain du lancement de leur album éponyme,120e Rue, j’ai eu la chance de m’entretenir avec deux des membres du groupe 120e Rue (Steven Grondin et Steeven Fortin). Le groupe formé des acolytes de longue date (Steven & Steeven) auxquels se sont ajoutés Roxane Reddy et David Couture incarne les rêves, les questionnements et les aspirations d’une génération. 

Ensemble, nous avons exploré les inspirations derrière cet album, les défis rencontrés en cours de route, leur processus créatif, la mise en scène du spectacle et l’identité du groupe.

Pouvez-vous me parler de l’origine du nom « 120e rue » et de son lien avec la maison en Beauce? 

  • Steven Grondin : Pour nous 120e rue, c’est un point de départ. C’est l’endroit où l’on a grandi comme humain, qu’on a eu notre premier local de musique et qu’on a fait des conneries d’étudiants! Ce projet-là, et plus particulièrement l’album, est un hommage à la maison étudiante (endroit où il a séjourné quand il était au Cégep et à l’université), une maison où chacun a sa chambre, où personne ne se marche sur les pieds et où l’opinion de tous est super importante!  Ça parait cliché, mais c’est vrai ! […] Ça se matérialise bien en studio, l’expérience de Roxane et David ainsi que leurs expériences respectives permettent vraiment d’élever le projet à un autre niveau ! 

Quelle est l’importance de cet endroit pour vous et comment a-t-il influencé la création de votre musique? 

  • Steven Grondin : Les thèmes de l’album parlent à beaucoup de gens! On parle d’incertitude, de fatigue, de renouveau, de rêve, mais surtout d’espoir. On souhaite que ça devienne le ‘’safe space’’ de notre public! Un peu comme la maison l’a été pour moi. Ça a été une expérience profonde de partager une partie de moi dans cet album et, maintenant que je le présente au public, c’est comme un baume sur le cœur.

Vous avez collaboré avec l’auteur-compositeur-interprète Steve Marin (2Frères, Marc Dupré, Isabelle Boulay, Ludovick Bourgeois) pour conceptualiser l’ADN du groupe. Comment cette collaboration est-elle apparue? 

  • Steven Grondin : Avec notre ancien projet, Steven & Steeven, on a participé au Festival de la chanson de Granby. Les organisateurs du concours ont tout de suite fait un lien entre notre projet et ceux avec qui Steve Marin a travaillé. À un point où ils étaient persuadés qu’on était l’un de ses nouveaux projets […] À ce moment-là, on ne le connaissait pas encore comme directeur artistique, mais on le connaissait comme artiste. Les étoiles se sont alignées, Steve est tombé sur notre morceau ‘’ Parle-moi’’ sur les ondes de Rouge Fm, les discussions faisant référence à nous se sont multipliées dans son quotidien et notre gérant l’a contacté! Depuis, il nous accompagne pour le projet 120e rue. 

Steven, je te cite : « Ce qui se passe sur la 120e, c’est de la pop assumée ». Comment définiriez-vous cette « pop assumée »? Qu’est-ce qui, selon vous, distingue votre approche de la pop par rapport à d’autres groupes ou artistes?

  • Steven Grondin : Quand on parle de ‘pop assumée’, pour nous, c’est une manière d’aller vers le public sans gêne, sans retenue. On sait que la pop peut parfois être perçue pour certains comme étant péjorative, mais à nos yeux, c’est un terrain de jeu immense, rempli de surprises et de possibilités […] En fait, je pose la question à qui veut bien y répondre :  c’est quoi de la pop? C’est ce qui joue à la radio? Donc ça peut-être de la folk pop, de l’indie pop, de la pop country, avec des mélodies accrocheuses et des refrains qui restent en tête, mais aussi des textes qui touchent, qui interpellent et qui parlent à un large public. Notre objectif, c’est d’élargir notre public tout en restant fidèles à notre ADN.

Parlant de public! Au lendemain de votre lancement en Beauce, chez vous, à quelques mètres de la 120e rue, comment on se sent?

  • Steven Grodin : Brulés et pauvres, mais vraiment heureux! [rires] Sans blague, je pense qu’on est plus que fiers, on a un autre show ce soir et on est vraiment excités de retrouver le public.

Quels sont les éléments clés que vous voulez transmettre et partager avec votre public lors de vos concerts?

  • Steven Grondin : On veut créer bien plus qu’une simple performance musicale, 120e rue prend tout son sens et tire son essence des moments sur scène! On cherche à tisser un lien réel et sincère avec le public. On ne se cache pas dans nos loges. On serre les mains avant et après les spectacles, on va à la rencontre du public le plus souvent possible – on souhaite vraiment créer un sentiment d’appartenance, partager notre chaleur et recevoir la leur!
  • Steeven Fortin : Pour nous, les anecdotes font partie intégrante du spectacle. On aime partager des histoires, les faire rire et les inviter dans notre univers! La mise en scène parle beaucoup, on s’avance vers le public, on danse avec eux, on veut partager la synergie qu’on a sur scène avec eux ; créer un gros moment de communion. 

En rétrospective, quel impact souhaitez-vous que cet album puisse avoir sur le public et sur la scène musicale? 

  • Steven et Steeven : Ce projet-là, c’est la meilleure carte de visite qu’on peut avoir. On sait qui on est pis on sait où l’on s’en va. Maintenant que la machine est partie, on veut faire du bruit en 2025! On veut prendre toutes les opportunités qui passent sur notre radar, on a de l’énergie en masse et on veut faire vivre la 120e rue partout au Québec.

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