Le besoin de créer, coûte que coûte

Un 3e roman pour Akim Gagnon

Dans cette vie de fous, lire un roman pratiquement d’un trait est devenu une mission quasi-impossible. La nouveauté d’Akim Gagnon, « La dèche », possède cette magie de nous faire tourner les pages sans aucune envie de s’arrêter. L’auteur montréalais incarne définitivement ce talent plus grand que nature de rendre l’ordinaire magnifique dans ce qu’on peut qualifier d’une ode à l’émerveillement.

« Akim est cassé, et doit faire faillite. Or, par chance, un chèque oublié lui offre un ultime cadeau avant le Great Reset : 2 000 $ qu’Akim entend dépenser comme il se doit, c’est-à-dire dans tous les plaisirs dont il raffole. S’ensuit une course effrénée pour se libérer du joug de l’argent. »

Dans ce troisième roman en carrière, Akim Gagnon souligne avec émotion son besoin de créer, coûte que coûte. L’auteur nous amène à vivre le parcours de celui qui ne fera pas de compromis sur ce qui l’habite : l’écriture et son envie de liberté.

Sans vouloir vous dévoiler de « punch », sa rencontre en toute simplicité avec un peintre et auteur québécois de renommée internationale nous touche au cœur et tend à nous rappeler l’essentiel : le beau se trouve très souvent dans les petites choses.

Un incontournable

Akim Gagnon était, la semaine dernière, présent au Salon du livre de Québec pour la promotion de ce bouquin. Si l’auteur de cette critique n’a pas trouvé le courage de lui dire en personne, voici le verdict, confortablement caché derrière un clavier d’ordinateur : « La dèche » est sans doute l’un des meilleurs romans parus au Québec cette année. Gagnon présente une réalité crue, comme celle de milliers de Québécois qui, chaque année, doivent se rendre au bureau du syndic et déclarer faillite. L’auteur parle au « je », dans un style éditorial plein de bienveillance, d’humanité et de beaucoup de lumière.

Croyez-nous, ce nouveau bouquin paru aux éditions La Mèche doit faire partie de votre collection. Vous nous remercierez plus tard!

Pour vous procurer l’ouvrage, c’est par ici.

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