C’est à la salle Albert-Rousseau que François Bellefeuille présentait, ce jeudi, la première médiatique de son nouveau spectacle « Sauvage ». L’ex-vétérinaire et père de deux enfants s’est présenté sur scène dans une énergie a laquelle il nous a habitué : son personnage excentrique et « à bout de nerfs » est toujours aussi efficace. Si Marjo dit « qu’on n’apprivoise pas les chats sauvages », Québec a définitivement adopté François Bellefeuille.
L’humoriste raconte son quotidien de père, de mari et de tous les aléas de la vie de famille. Tout y passe : les chicanes avec sa femme, la manière d’élever les enfants, les cours de musique, les obligations parentales, les activités parascolaires, les difficultés de donner l’exemple (quand on se retrouve dans un cours de gymnastique avec un enfant de deux ans… et Georges St-Pierre), le vieillissement, les médecins, un voisin un peu trop passionné des oiseaux et plus encore. Et le résultat? « Sauvage » se classe parmi les meilleurs spectacles d’humour de l’année!
Le sens du « punch »
On s’attendait à une soirée de haut niveau et c’est réussi. Si le spectacle s’adresse d’emblée à un public de sa génération, l’humoriste de 49 ans sait rallier la salle dans une production qui plaira à tous les âges.
Dans ce nouveau one-man-show, François Bellefeuille est fluide, détendu et semble véritablement s’amuser. Et le public lui rend bien : la salle était en délire du début à la fin. On vous recommande absolument « Sauvage », un 90 minutes d’éclats de rire à partir de toutes ces petites choses du quotidien.
Mention spéciale à Douaa Kachache qui assurait la première partie. Son style, ses mimiques et son aplomb surprennent et nous charment. Une découverte!
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