Oui, oui, vous avez bien vu! La pianiste et compositrice Alexandra Stréliski s’est permis une séance de « body surfing » sur les Plaines d’Abraham dans le cadre du Festival d’été de Québec. Un spectacle dont on se souviendra longtemps!
Doux début de soirée
La soirée a d’abord commencé avec Beyries, une artiste dont les élans mélodiques donnent assurément des frissons. On la sentait visiblement heureuse d’être là, sous un soleil de plomb. La table était mise pour passer une belle soirée.
C’est Elisapie qui a pris d’assaut les planches avec son équipe de musiciens où la chimie était visiblement présente et l’ambiance était à la fête. Des chansons de reprises interprétées en langues autochtones ont été un très beau moment de la soirée. Entendre différemment ces grands classiques et découvrir des harmonisations soigneusement imaginées, c’est tout simplement rafraîchissant.
Lumineuse Stréliski
La pianiste québécoise s’est présentée sur scène aux dernières lueurs de la journée. Un veston rose, un sourire immense et une énergie qui se ressentait dans la foule. « What the f**k! » a-t-elle lancée en regardant la foule qui pouvait facilement lire sur ses lèvres. Le Festival d’été de Québec était effectivement sa plus grande foule à vie.
Alexandra Stréliski s’assoit au piano et la magie opère. Les 30 musiciens de l’Orchestre symphonique de Québec complète un tableau scénique qui émeut autant qu’il impressionne. On constatera aussi la qualité des pianos de marque Esmonde White sur scène. La performance était sublime, les projections étaient bien ficelées et que dire des courtes apparitions de Loud et Sarahmée. Ajouter un « slam » senti à une mélodie déjà très émotive était la recette parfaite pour tirer les larmes.
Éblouissant
Alexandra Stréliski s’est permise des interventions très personnelle, alors qu’elle offre une pièce à sa grand-mère qui avait un faible pour Mötley Crue. Elle s’est offert le cadeau de faire chanter le public alors qu’elle se tenait en plein milieu de la foule sur une piano surélevé au-dessus de la foule. Finalement, elle s’est même laissé aller avec une balade en « body surfing » pour regagner la scène. Décidément, nous n’aurions jamais pensé dire ça, mais Stréliski est une rockstar!