« M’appelle Mohamed Ali  » : Un coup de poing théâtral contre l’injustice

Huit voix, une lutte
Crédits photos : Yanick Macdonald

Présentée avec succès au Festival TransAmériques et au Théâtre de Quat’Sous en 2022, la pièce « M’appelle Mohamed Ali » a créé l’événement en affichant complet. Cette œuvre percutante et transcendante, portée par huit acteurs et une actrice afro-descendants, donne vie aux mots chargés de poésie, de vérité et de justice de l’éminent auteur congolais Dieudonné Niangouna. Sous la direction de Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao, les artistes se retrouvent sur le ring de leur existence, créant une expérience inoubliable, initialement acclamée au Théâtre du Nouveau Monde par Lorraine Pintal.

« M’appelle Mohamed Ali” met en scène Étienne, acteur de théâtre africain, se préparant à incarner la figure emblématique de Mohamed Ali. Un combat pour devenir un homme, inspiré par sa mère qui l’encourage à « porter le soleil sur [sa] tête pour réveiller le monde ». À travers des mots poignants, la pièce explore la lutte tant physique que symbolique, rappelant le combat du champion de boxe des années 1960 contre l’injustice et la ségrégation raciale.

Dieudonné Niangouna, l’auteur en exil, né à Brazzaville en 1976, est salué pour la qualité de sa langue et la puissance de ses textes. Artiste associé de renom, il a reçu le Prix du jeune théâtre Béatrix-Dussane – André-Roussin en 2021. Actuellement en exil depuis 2015, il s’est illustré au Festival d’Avignon en 2023 avec un monologue autobiographique dénonçant la dictature.

Le Théâtre de la Sentinelle, fondé en 2017, se positionne comme une sentinelle artistique sous la direction de Tatiana Zinga Botao et Philippe Racine. Engagée dans des projets défendant les enjeux sociaux et artistiques des artistes racisés, la compagnie a présenté des œuvres telles que « Qui veut la peau d’Antigone » et « NZinga ».

« M’appelle Mohamed Ali » se distingue par la pluralité des expériences noires, révélée à travers huit interprètes de diverses origines. Acclamée par la critique, la mise en scène de Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao est saluée pour sa symbiose artistique. Plus qu’un simple travail sur le mouvement, la pièce offre une chorégraphie signée Claudia Chan Tak, dans un décor évocateur du ring, créé par Marie-Ève Fortier et sublimé par les éclairages de Valérie Bourque. « M’appelle Mohamed Ali » s’inscrit parmi ces spectacles mémorables, touchant à l’essentiel, à l’urgent et à l’humanité profonde.

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