“C’est un métier où l’on doit tous se comprendre”

Face à face avec Junior Bombardier
Crédit photo : Jérémy Dion

Une entrevue avec Michaël Grégoire

Je me souviens de mes premiers jours au baccalauréat en relations publiques. Déjà à ce moment, j’entendais parler de Junior Bombardier. Nouvellement entrepreneur, ce dernier a su faire briller sa marque malgré un parcours qui ne fut pas sans embûches. J’étais emballé à l’idée qu’il accepte mon invitation à se raconter et à me parler de son regard sur le milieu des relations de presse dans l’univers culturel. Je vous présente une rencontre avec un professionnel aussi inspiré qu’inspirant.

Ça fait maintenant deux trois mois que j’ai fondé Bombardier Communications. Je t’avoue que ça fait plusieurs années que j’ai des réflexions sur mon avenir entrepreneurial. J’ai toujours eu des aspirations à devenir actionnaire d’une agence ou de fonder la mienne. Avec Roy & Turner, nous avons eu plusieurs belles discussions à ce sujet-là dans les dernières années”, mentionne Junior Bombardier, visiblement en pleine forme. “Je viens d’une famille d’entrepreneurs et je me suis toujours investie dans l’entreprise pour laquelle je travaillais  comme si elle m’appartenait. J’ai été élevé comme ça, je viens d’une famille de vaillants qui ne calcule pas les heures quand son travail est une passion. Je me faisais souvent demander pourquoi je ne me lançais pas en affaires. Il y a quelques années, j’avais de très jeunes enfants, j’ai eu mes jumelles à 32 ans et c’est sûr que ma situation est différente aujourd’hui. Dix ans plus tard, je me suis senti prêt”.

Pendant ses études universitaires, Junior Bombardier a occupé le rôle de gérant dans les boutiques Tristan et il adorait ça. “Je gérais des grandes équipes et j’avais besoin de cet esprit de groupe”, dit-il. Ce réflexe de vouloir toucher à tout le caractérise tout à fait et a contribué à sculpter sa réflexion lorsqu’est venu le moment de se lancer en affaires. “J’ai envie de rester un modèle hybride dans ce secteur. Quand on pense à moi, c’est surtout au milieu culturel car c’est mon expertise première, mais j’assure de très nombreux mandats à l’extérieur du secteur artistique”. Le relationniste est d’ailleurs le directeur de la programmation de l’International de montgolfières en plus d’être gérant de Marie-Eve Janvier et de Joël Legendre depuis une dizaine d’années.

Faire le grand saut en affaires

Le processus de réflexion de Junior Bombardier, quant à son avenir, ne s’est pas fait en claquant des doigts. “J’ai “over” analysé pendant plusieurs mois. Quand j’ai pris ma décision, j’ai bien planifié ça avec l’équipe de Roy & Turner et nous sommes encore super proches. Mon objectif n’est pas de développer une agence de 20 personnes et je trouve agréable la belle relation que l’on garde pour des collaborations complémentaires comme pour des mandats numériques ou l’appui lors des grandes premières tapis rouges, etc.”

Junior Bombardier mentionne que l’annonce de son départ à l’équipe de l’agence de communications Roy & Turner, au sein de laquelle il a évolué pendant dix ans, s’est bien faite. “J’ai l’impression d’avoir accompli de belles choses. Ça a été une relation “win-win” et je pense qu’on aurait pu faire ça encore plusieurs années! Elisabeth (Roy) a déjà fait ce saut, quand elle a fondé son agence, et c’est une personne qui est capable de se mettre dans la peau d’un professionnel qui souhaite relever de nouveaux défis”. Il n’a pas caché que l’annonce fut émotive et qu’il conserve sa relation d’amitié avec l’ensemble de l’équipe. “Dans la vie, je pense qu’il faut croire en la force des relations que l’on tisse”, souligne-t-il. L’agence Bombardier Communications s’est également fait confier le mandat des relations de presse de la première équipe de soccer professionnelle féminine à Montréal, l’ouverture du nouveau restaurant Cour Arrière de  l’Hôtel St-Sulpice, le Zoo de Granby, les activités du 150e du Parc Jean-Drapeau et le rayonnement de plusieurs premières médiatiques. “J’ai beaucoup de chance, j’ai des clients qui sont très loyaux depuis plus de 15 ans”, mentionne-t-il.

Une agence à son nom et à son image

To have his name on the wall”, comme le dirait Harvey Specter dans Suits, qu’est-ce que ça fait? “C’est touchant. Quand j’ai commencé à penser à un nom, je ne voyais pas comment ça pouvait s’appeler autrement que “Bombardier”. Je viens d’une famille d’entrepreneurs agricoles et de faire mon chemin dans le secteur culturel et des médias, c’était vraiment un accomplissement. C’est moi, c’est qui je suis”, dit-il. Mon interlocuteur mentionne également que de donner son nom à l’agence qu’il fondait fut tout un défi en raison de la mainmise du géant de l’aviation québécois sur le nom “Bombardier”. “Il a fallu que je mette une avocate sur le dossier pour prouver que c’était mon nom de famille! Je me souviens de la lettre du gouvernement qui confirmait l’acceptation de mon nom d’entreprise. Je te jure que j’ai pleuré!

Sa première journée en tant que chef d’entreprise n’a pas été particulièrement différente des autres jours. “Ça a été un grand “move”, mais je te dirais que le jour 1 où je me suis lancé, je vivais la continuité des choses. Il faut dire que j’ai passé dix ans chez Musicor avant d’aller chez Roy & Turner. Je pense que ma réputation, ma marque s’étaient faites depuis 20 ans. Je ne pense pas qu’il y avait de grandes surprises pour la clientèle”, raconte-t-il. “Au jour 1 de mon entreprise, j’avais des annonces, des clients et j’ai eu la chance de continuer ma collaboration avec ma collègue Marianne. Emilie Da Silva s’est greffée à nous, quelques semaines plus tard. Elle était stagiaire avec moi chez Roy & Turner. Nous sommes trois et on se complète bien. Je peux aussi compter sur une banque extraordinaire de collaboratrices et collaborateurs.

Prendre son temps

Malgré tout, lors du lancement d’une nouvelle entreprise, on peut s’attendre à ce que l’annonce soit diffusée dans les médias. Pourtant, à ce jour, l’ouverture de l’agence Bombardier Communications n’a pas encore fait les manchettes dans le milieu. “Je ne suis pas un gars qui veut briller ou qui aime la lumière. On dirait que j’avais peur d’avoir trop d’attention. C’est paradoxal parce que lorsque tu te lances en affaires, tu veux que l’entreprise brille! Je n’ai pas encore envoyé de communiqué de presse pour l’annoncer, chaque chose en son temps”, souligne Junior Bombardier dont la vie personnelle et familiale demeure la priorité ultime. “Ma passion première est de mettre en lumière les clients que je représente, c’est ce que j’aime. Le reste, en ce qui concerne ma propre promotion, ça peut attendre!” 

Junior Bombardier est d’une immense générosité lorsque vient le moment d’offrir quelques conseils sur son rôle de professionnel ou sur la manière d’approcher un enjeu ou d’entamer une réflexion. “Je prends mon temps dans les grandes décisions et j’analyse de plus en plus. J’ai la certitude que ça paraît dans les résultats lorsqu’une décision est réfléchie ou lorsqu’elle ne l’est pas. Je pense qu’il y aura toujours de la place pour les gens qui prennent le temps de réfléchir même si nous sommes dans une ère où nous devons suivre un rythme effréné.”, dit-il, alors que l’on sonne à la porte. Voilà qu’il reçoit un colis destiné à un influenceur. “Je ne me gênerai jamais pour dire “Hey tu sais quoi? Je vais prendre le temps de réfléchir à cela et je vais te revenir dans quelques heures ou demain”. Je suis sans doute le moins bon profil si un client veut avoir un professionnel qui bouge toujours très vite et qui est dans la réaction. Je pense que l’étape de réflexion et d’analyse est importante dans la réussite d’une stratégie”, ajoute Bombardier. “Le travail à la chaîne où l’on produit sans trop réfléchir, ça ne m’allume pas tellement. Et je pense que c’est pour ça que j’ai besoin de varier mon expertise, de la gérance d’artistes aux relations de presse d’une équipe sportive, d’un film ou de l’ouverture d’une chocolaterie.” Pour lui, le monde tourne tellement vite que la pire chose que puisse faire un professionnel des communications est de toujours faire la même chose et de la même façon. Ça me rappelle Einstein qui disait que la folie est de faire deux fois la même chose et de s’attendre à un résultat différent. À méditer!

S’éparpiller, pour le meilleur

Récemment, lors d’une entrevue parue dans La Presse, Joël Legendre mentionnait que l’un des meilleurs conseils que lui avait donné sa mentore Denise Filiatrault était de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. “Enseigne, joue, fait de la mise en scène…”, disait-elle. Junior Bombardier semble être du même état d’esprit. “S’éparpiller peut sembler péjoratif, mais s’éparpiller dans ses passions est différent. Joël (Legendre) est l’un des artistes qui est le plus structuré, organisé, il n’en échappe pas une!”, souligne l’attaché de presse. “Je pense à des modèles comme Jacques K. Primeau qui représente des artistes exceptionnels. Représenter des artistes de grand talent ne l’a pas empêché d’être directeur général de Montréal en Lumière, de produire des émissions de télévision, etc. Il n’est pas dans un modèle défini et je trouve ça inspirant. C’est un peu ce luxe que je m’offre à 42 ans : Me permettre d’être là où je sens que je ferai une différence, peu importe la sphère d’activité”, ajoute-t-il.

Est-ce que le fait d’avoir autant de rôles professionnels peut faire peur? “C’est stimulant, au contraire! Je suis un gars très honnête et je n’hésite pas à dire à un client que je n’ai pas tout le réseau pour me plonger dans un mandat sportif, par exemple. Mais je peux assurer à mon client que je vais faire le mandat avec rigueur et avec beaucoup de détermination. Je vais m’entourer et je vais aller chercher plein de conseils auprès d’experts”, soulignant au passage à quel point il est passionné des mandats qu’on lui confie.

L’artiste en lui?

Lors de mes entrevues précédentes, le producteur Vincent Beaulieu racontait qu’il avait d’abord voulu être un artiste alors qu’il s’attardait à monter son “band de garage”. L’animatrice de radio Joanne Boivin m’a avoué avoir toujours secrètement chanté à chaque fois qu’elle a pu le faire sur scène. Junior Bombardier, lui? “C’était clair que je n’ai aucun talent artistique! J’ai toujours été extrêmement intéressé par les communications, mais il n’y a pas d’artiste en moi qui dort, je te le promets!”, lance-t-il en riant. Son choix de carrière a toujours été orienté vers le monde des médias. “J’ai hésité beaucoup à être journaliste ou attaché de presse alors que j’étais au cégep. J’admirais  Pénélope McQuade qui assurait le culturel à l’émission Salut,bonjour. J’étais même allé à TVA la rencontrer pour un travail de session, c’était irréel pour le jeune homme qui venait des champs! Je trouvais toutefois très difficile l’idée de m’éloigner de ma famille pour partir à Montréal”, alors qu’il choisit de s’inscrire au Cégep de St-Jean-sur-Richelieu en arts et lettres, profil littérature.

C’est plus tard, avec beaucoup d’assurance, qu’il s’inscrira en relations publiques à l’UQAM… sans plan B. “Je reçois une lettre qui me dit finalement que j’étais sur une liste d’attente. J’étais confiant parce que ma cote R était élevée. J’ai été refusé, il n’y avait pas de place. Ça a été tellement difficile, j’avais honte!”, dit-il. Il devient à ce moment le plus jeune gérant des boutiques Tristan, à 19 ans, tout en effectuant un certificat en publicité, un autre en relations publiques puis en communication promotionnelle à l’Université de Montréal. Il obtiendra un baccalauréat par cumul avant d’entreprendre un BAC en marketing à HEC Montréal.

Un premier contrat

Je te dirais que l’un de mes regrets est de ne pas m’être impliqué dans la vie sociale universitaire. Je travaillais tellement que je n’avais pas le temps! J’étais très sérieux dans mes démarches. J’ai même obligé mon fils à aller à son initiation universitaire parce que je comprends aujourd’hui que j’aurais dû profiter de ces moments-là”, mentionne Junior Bombardier. Pendant cette période, il obtient un premier contrat à l’International de Montgolfières. Nous sommes en plein dans l’effervescence de la tournée Star Académie au Centre Bell. Son rôle était de coordonner les déplacements d’une Académicienne qui venait se produire en spectacle au festival durant un spectacle au Centre Bell et la raccompagner ensuite pour poursuivre le spectacle. “Je me souviens que j’étais allé faire le trajet aller-retour trois fois, la semaine précédente, pour être certain de calculer mon temps de déplacement! Il était hors de question que je me plante!” On lui offrira rapidement un poste au festival. Après sa première année comme assistant de Louise Lamoureux, la Directrice des spectacles et puis aux communications, une professionnelle qu’il considère comme une mentor, il reçoit cinq offres d’emploi et quitte pour un poste d’attaché de presse chez Musicor tout en conservant pour une 19e année le mandat de ce festival important pour lui. En bref, il a vécu sa vingtaine de façon intensive, mais la vie et ses aspirations personnelles le rattrapent. “J’ai vécu un “reality check” à 30 ans. Je n’avais pas d’enfant, je n’avais jamais vraiment voyagé pour le plaisir, je me devais de changer ça. J’ai donc mis toutes mes énergies dans mon projet de fonder une famille et j’ai quitté Musicor. J’ai tout appris là-bas, c’est incroyable à quel point ce fut formateur pour moi!

Le monde est petit, c’est ce que l’on répète souvent dans le milieu artistique. Est-ce qu’il est difficile de quitter un poste pour un autre, connaissant le milieu? “Quand tu fais les choses de manière saine et que tu termines des relations correctement, ça t’apporte beaucoup de bien. On vit dans un secteur qui est changeant, mais nous ne devons jamais perdre l’importance à la façon que l’on tisse nos relations, je pense qu’il y a une façon de faire les choses de manière respectueuse et saine”, mentionne Junior Bombardier.

L’industrie évolue

On s’entend tous pour dire que les changements que traverse l’industrie culturelle sont impressionnants et que nombreux sont celles et ceux qui ne savent plus de quelle manière naviguer pour arriver à sortir du lot. Junior Bombardier voit ces changements d’un bon œil, mais admet que la réalité des professionnels du milieu ne sera plus jamais la même. “L’industrie artistique a tellement changé! Personnellement, j’y voit aussi du positif. Ce qui me dérange davantage est l’aspect financier que l’on retire à la culture et qui a des répercussions sur les artistes, créateurs et sur notre industrie. Les festivals vivent des défis majeurs, le modèle doit changer. On est en concurrence avec des plateformes qui ont des budgets illimités et on demande à des producteurs d’ici de faire des miracles avec très peu! Il y a quelque chose dans tout ça qui ne marche pas!”, lance-t-il. D’autre part, les manières de faire de la promotion et des relations de presse dans le milieu culturel ne ressemblent en rien à ce qui se faisait, il y a 15 ans à peine. “Quand j’ai commencé, on envoyait des CDs avec des dossiers de presse imprimés, on avait des messagers, etc. Quand j’ai lancé l’album de Noël de Marie-Élaine Thibert avec des bûches de Noël et un gars déguisé en Père Noël… je te le dis, ça ne pourrait plus jamais se faire aujourd’hui! Et ça ne fait pas si longtemps!” Le relationniste vient de terminer la promotion du plus récent album de Charlotte Cardin pour lequel il n’a fait aucun envoi physique aux médias. “On envoie des liens d’écoute et c’est tout. Ce n’est pas plus compliqué!

Le public ne consomme plus la musique de la même manière non plus. Il est révolu le temps où les “fans” prenaient le soin de se rendre en magasin pour se procurer l’album de leur artiste préféré. Il en va de même pour les relations de presse : le temps manque pour simplement prendre le temps. “Je suis entré dans ce métier à une époque où le journaliste pouvait passer plusieurs heures à préparer son entrevue avec un artiste. Il en reste encore quelques-uns qui le font, mais il n’en reste que très peu parce que ce n’est plus possible pour un journaliste qui doit être partout en même temps. On pouvait préparer un dossier de presse hyper étoffé, mais la vérité n’est plus du tout ça!”, dit-il sans être amer. Il a tout simplement dû s’adapter à cette nouvelle réalité. “L’artiste Beyries a récemment fait une entrevue où elle se fait demander si elle a déjà pensé faire un album en français… alors que l’entrevue était pour parler de son album en français! Ce n’est pas un jugement que je porte envers le journaliste, mais je comprends que c’est beaucoup pour une même personne de tout faire en même temps et en un temps record. Considérant ça, mon approche est plus directe et “right to the point” pour les aider à sortir la nouvelle rapidement. Nous sommes des alliés, nous devons s’appuyer les uns aux autres”.

Le rôle des influenceurs

Est-ce qu’il a été difficile d’intégrer la collaboration avec les influenceurs? Au contraire, Junior Bombardier a rapidement considéré les créateurs de contenu et les influenceurs dans ses stratégies. “L’expertise d’un journaliste qualifié sera toujours pertinente, la réflexion profonde, appuyée par une expérience et des études en journalisme ne se remplacera jamais. mais les influenceurs travaillent davantage sur l’instantanéité des émotions, les sentiments qu’ils vivent à l’écoute d’une chanson, à la découverte d’un produit ou d’un restaurant, etc.” Ce dernier mentionne qu’il a déjà organisé des lancements exclusivement pour les créateurs de contenu, un nouvel atout pour des marques souhaitant rejoindre un jeune public ou surprendre leur clientèle. Il ne faut pas confondre médias traditionnels et campagne d’influence : ce sont deux approches différentes qui sont complémentaires mais qui ne doivent pas être travaillées de la même façon ou dans le but d’atteindre le même objectif, dit-il. Selon son point de vue, on semble encore sous-estimer l’impact des balados auprès du public.

Ses influences professionnelles

Junior Bombardier mentionne que si ce métier se terminait pour lui, il ne serait que dans la reconnaissance. Il a eu la chance de croiser des centaines d’artistes et de professionnels de l’industrie pour qui il entretient beaucoup de respect. “Mes influences ne sont pas seulement au niveau des relations de presse. Jean-Philippe Dion est mon grand ami, j’assure les relations de presse de sa boîte, Productions Déferlantes. Sa rigueur, sa passion, sa sensibilité et son intelligence, ce sont plusieurs choses que j’admire chez lui! Isabelle Chevalier et Jean-François Crevier m’inspirent aussi tout particulièrement, notamment avec ce qu’ils font en ce moment dans le sport féminin. Récemment, j’ai passé une journée extraordinaire avec Janette Bertrand, une femme qui a une intelligence humaine incroyable, c’est un grand modèle de vie. Avoir Marie-Mai dans ma vie a complètement changé mon parcours. J’ai vécu et je vis  de grandes choses avec Lara Fabian, Charlotte Cardin, Isabelle Boulay, Patrice Michaud, Alicia Moffet, le Cirque Éloize, Louise Sigouin pour Si on s’aimait, Valérie Beaulieu à la tête de la magnifique boîte de production Trinôme & filles, j’ai tellement de chance! mentionne-t-il, alors qu’il prévoit quelques semaines de vacances en famille dans les prochains jours.

À quel moment doit-on intégrer un RP dans un projet?

Ce qu’il aime par-dessus tout est de faire partie des étapes de création de ce projet. “Je te dirais donc que le plus tôt est le mieux”. Son implication alimentera sa stratégie de communication et il aura le temps nécessaire pour parler de ce projet autour de lui. “D’avoir le luxe de faire entendre des extraits de maquettes, c’est précieux pour moi. Bref, m’impliquer tôt est le mieux!”, dit-il. Cela dit, malgré tous ces projets, arrive-t-il à décrocher? “Quand on va terminer cette entrevue, ma fille va descendre me demander de l’aider dans son bricolage. Je vais faire une grande coupure avec ma vie professionnelle et ne pas repenser à ce qui m’attend au bureau demain. Je suis vraiment dans le moment présent”, souligne Junior Bombardier. Ce dernier mentionne qu’il est tout à fait conscient qu’un client peut lui téléphoner à n’importe quel moment, mais qu’il sera toujours à l’aise de lui dire que le moment n’est pas le bon. “L’important est de travailler en équipe et d’être transparent. Mais ça reste quelque chose que je dois améliorer, j’ai un équilibre à aller chercher. Voyager et prendre une pause sont aussi mes objectifs de vie! J’ai cette chance d’avoir une grande et belle famille et je veux m’y consacrer au maximum”, soulignant que de leur enseigner à vivre leurs passions sera le plus grand legs qu’il souhaite offrir à ses enfants.
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