« J’ai été surprise des premiers partages super émouvants »

Rafaëlle Roy et Florence Belzile lancent un balado
Crédit : Melany Bernier

Voilà un projet qui risque de faire jaser! Rafaëlle Roy et Florence Belzile dévoilent leur nouvel projet, le balado « R.A.F. » (rien à foutre) afin de permettre au grand public de redécouvrir leurs personnalités préférées sous un angle nouveau : leurs souvenirs d’enfance.

Le podcast, qui sera disponible sur toutes les plateformes dès le 19 septembre, est surtout un projet « coup de cœur » pour les deux animatrices. « Florence et moi, on a connecté à l’instant où l’on s’est rencontrées. Elle était venue me voir après un spectacle et je lui ai mentionné que j’avais éventuellement besoin de quelque chose de nouveau. Elle m’a parlé de son idée d’un podcast. Quand elle fait quelque chose, elle fonce et ça s’est fait! », mentionne Rafaëlle Roy. Artiste multidisciplinaire et autrice-compositrice-interprète, cette dernière cumule plus de 160 000 abonnés sur Instagram et est reconnue pour les liens très forts qu’elle entretient avec son public, sans filtre. « Florence m’a apporté son journal intime au souper et on s’est mises à parler de ces souvenirs d’enfance, de la nostalgie et du fait de parler à son enfant intérieur. Elle m’a dit qu’elle ressentait le même goût de parler de ces sujets qui peuvent être très personnels », dit-elle.

Le balado sera produit dans un décor chaleureux qui rappelle notre chez soi, dans les Studios Bercôt, à Montréal. Avec 4700 pieds carrés répartis sur deux studios de style loft new-yorkais, le lieu sera désormais celui de la confidence pour « R.A.F. ». Rafaëlle Roy ne cache pas son enthousiasme à l’idée de lancer un projet qui se marie parfaitement avec le cheminement personnel qu’elle est en train de faire. « Faire ce podcast fait du sens avec la personne que je suis maintenant. Ça fonctionne tout à fait avec mon parcours actuel. Je fais du travail personnel chaque jour, justement pour reconnecter avec mon enfant intérieur. Un projet comme celui-là me fait grandir et apprendre », ajoute la chanteuse.

Peut-on tout dire?

Florence Belzile est diplômée en journalisme et s’est illustrée dans le mannequinat. Elle s’est également bâti une communauté de plus de 55 000 abonnés sur Instagram et renoue avec son plaisir d’animer, malgré la délicatesse de certains sujets. « C’est confrontant parce qu’on réalise que nous avons toutes les deux des défis, en tant que femmes et Rafaëlle en tant que maman. Nous sommes proches de nos émotions et on a abordé plein de sujets », mentionne-t-elle. C’est là où, pour elle, le duo prend tout son sens. « Ça va être un défi de m’ouvrir dans ce balado et Rafaëlle va vraiment m’amener là. On se complète tellement bien. Je sais que je vais me laisser aller en étant bien entourée », ajoute-t-elle.

La réponse : Oui, on peut tout dire, mais pas à tout prix. « On n’est pas là pour provoquer. On va aborder des sujets plus crus, mais ce ne sera jamais pour mettre les gens « on the spot ». Ce qu’on veut créer avec ce balado est un espace confortable où les gens se sentent assez à l’aise pour s’ouvrir sur leurs souvenirs d’enfance et partager leurs histoires plus personnelles », dit Rafaëlle Roy. Ce rendez-vous d’automne se veut, d’abord et avant tout, bienveillant. « Nous sommes là pour créer un espace sécuritaire et pour comprendre les sujets où l’invité veut aller », ajoute-t-elle.

Convaincre les premiers invités

On le sait, les podcasts se multiplient au Québec. La tendance veut que les nouvelles générations délaissent en bloc les médias généralistes pour se tourner vers les médias sociaux. Selon un rapport Léger effectué au début de l’année, près de la moitié des Québécois de 18 à 34 ans écoutent (ou regardent) un balado chaque semaine. La vague est là, mais est-ce que le sujet des souvenirs d’enfance, parfois plus personnel, a pu convaincre les premiers invités? « Quand on approchait les invités, ils nous répondaient qu’ils avaient justement le goût et même le besoin d’en parler. Il y a aussi le fait que nous sommes deux jeunes femmes qui se lancent en affaires et nous avons eu une belle réception de leur part », dit Florence Belzile

On retrouve effectivement peu de balados québécois dont l’objectif premier est de reconnecter avec soi ou d’explorer des zones plus spirituelles de notre personnalité. « C’est l’fun de lancer des projets, mais encore faut-il comprendre l’intention derrière. Je trouve que notre génération marche un peu dans le flou quand on parle de nos sentiments et de nos valeurs. J’espère que ce podcast pourra humblement permettre de réaligner quelque chose chez celles et ceux qui en sentiront le besoin », mentionne Rafaëlle Roy.

Balado féminin?

Il suffisait de souligner l’image de marque rose et éclatée pour parler du public cible de ce nouveau projet. Est-il davantage axé vers un auditoire féminin? « Pas du tout! », lance Florence Belzile. « Ce balado est aussi pour les gars, à 100%! Nous sommes deux jeunes femmes, mais il ne faut pas oublier que nous voulons vraiment accueillir la personne comme elle est. On souhaite que le sujet parle à tout le monde », ajoute-t-elle. On aime bien cette image « girl boss » et très assumée du duo, cela donne définitivement envie de tendre l’oreille vers les premiers épisodes.

Rafaëlle Roy ne cache pas, toutefois, que certains invités ont parfois pris le temps de réfléchir à l’invitation avant de fournir une réponse. Les rencontres, quant à elles, nous feront découvrir ces personnalités sous un jour nouveau. « J’ai été surprise des premiers partages super émouvants de nos invités. Le premier épisode avec Pierre-Luc Funk était génial. On a exploré des terrains où il n’était jamais allé auparavant », explique l’artiste. « J’ai pleuré avec Julie Ringuette! Ça va être à la fois drôle, mais particulièrement touchant! », ajoute-t-elle.

Pour suivre le projet et les premiers épisodes à venir sous peu, cliquez ici.

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