25 ans plus tard, la magie opère toujours pour Notre-Dame de Paris

La comédie musicale signait son grand retour à Paris

Célébrant cette année son 25e anniversaire, le chef-d’œuvre Plamondon/Cocciante n’a pas fini de faire tourner les têtes. La troupe s’était installée au Palais des congrès de Paris en novembre 2023 pour 2 mois de représentations. Le défi pouvait sembler de taille, mais s’est finalement révélé comme étant pari gagné.

Un retour à la maison réussi

« Notre-Dame revient à la maison ». Cette phrase s’entend régulièrement au sein de la troupe. Ce sentiment d’appartenance se ressent aussi bien en coulisses que dans les gradins. Les gens se ruent dans la grande salle du Palais des Congrès pour venir applaudir ce que l’on peut qualifier aujourd’hui de fierté nationale.

Même après 25 ans, les yeux des gens s’illuminent dès les premières notes du fameux « Temps des cathédrales ». Jeunes et moins jeunes découvrent ou redécouvrent les grands classiques de ce spectacle, comme « Belle » ou encore « Tu vas me détruire », interprété par un Daniel Lavoie encore plus frappant qu’auparavant.

Un casting renouvelé

Un quart de siècle auparavant, certains artistes signaient un cap important de leurs jeunes carrières. Nous pourrions citer, entre autres, Garou, Bruno Pelletier, Daniel Lavoie, pour ne nommer que nos coups de cœurs québécois. Aujourd’hui, beaucoup de choses ont changé, le casting fut renouvelé, les mises en scènes retravaillées, ainsi que les costumes remis au goût du jour.

Les bottes sont très certainement dures à chausser, et les attentes sont élevées, mais ce nouveau casting sait remonter la barre. L’œuvre de Luc Plamondon et Richard Cocciante peut se vanter d’avoir une relève solide, jeune et tournée vers l’avenir.

À noter que Notre-Dame de Paris fut, depuis ses débuts, une comédie musicale imprégnée par la culture québécoise, et cette mouture n’en fait pas exception. Outre Daniel Lavoie, vous pourrez y retrouver certains visages familiers tels Robert Marien (Frollo), Philippe Tremblay (Quasimodo), Jaime Bono (Esmeralda) ou encore Mike Lee (Clopin).

Gagné d’avance?

L’attachement des Français envers ce spectacle est indéniable. L’émotion et l’engouement se ressentent avant même l’ouverture des rideaux, pourrait-on dire que c’était un pari gagné d’avance? 25 ans plus tard, la compétition pourrait sembler plus féroce, le nombre de comédies musicale ne cesse d’augmenter, et d’autres grands noms comme « Starmania » ou nouvellement « Molière » prennent, en ce moment, une grande part du marché français.

Le producteur du spectacle, Nicolas Talar, n’en est guère à son premier tour de piste. Ayant grandi dans les coulisses de la cathédrale au côté de son père, Charles Talar (producteur de Notre-Dame de Paris de 1998 à 2020), sa foi en ce spectacle n’est plus à douter. Il était inconcevable pour lui de ne pas célébrer le 25e anniversaire de ce monument culturel comme il se doit.

L’enjeu en a définitivement valu la chandelle. Les billets se vendent comme des petits pains chauds et la magie de Notre-Dame de Paris semble présager 25 nouvelles années de succès. L’œuvre originale de Victor Hugo envoûte et continuera de charmer notre imaginaire encore longtemps.

Après cette réussite en sol parisien, la troupe continuera son chemin à travers la France, faisant aussi quelques arrêts en Belgique et en Suisse jusqu’au mois de juin 2024. Pour plus de détails, c’est ici!

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