La Bordée est heureuse d’annoncer que la pièce “S’aimer ben paquetée” fera escale à Québec au cours de sa tournée. Après avoir remporté un vif succès au théâtre La Licorne de Montréal à l’automne dernier et à La Bordée en 2023, la pièce reviendra pour 10 représentations en formule 5 à 7. Écrite par Cristina Moscini, mise en scène par Pascale Renaud-Hébert, et interprétée par Ariel Charest, cette comédie dramatique percutante explore l’histoire d’une jeune femme au penchant festif, initiée à l’alcool dès son plus jeune âge.
Le récit dépeint la relation tumultueuse entre la protagoniste et la bouteille, abordant la consommation d’alcool, qu’il s’agisse de bière, de spiritueux, ou de ce qui se dissimule au fond des verres. L’alcool devient une seconde peau, un moyen de s’engourdir, d’exalter et d’oublier. Cependant, le monologue prend un tournant lorsque le désir de se reconquérir et la nécessité de “vivre le jour à jour à frette” prennent le dessus sur la soif d’ivresse.
Cristina Moscini, l’auteure de la pièce, partage l’origine de son monologue : “Ce monologue est né d’une urgence de dire, d’illustrer le bouleversement que c’est de passer de l’alcoolisme à la sobriété. De témoigner de l’effervescence sur les sens, puis des mémoires qui reviennent, des horizons qui se dissipent, quand cesse enfin, par un beau jour, l’enfilade des grosses brosses sales.”
Ariel Charest, l’actrice principale, sert également d’ambassadrice pour le Défi 28 jours sans alcool cette année. Pour elle, ce défi s’inscrit dans une introspection déjà entamée quant à sa consommation d’alcool. Elle explique : “J’ai envie de me challenger, de comprendre dans quel contexte je bois habituellement et pour quelles raisons. Plus fou encore, le fait que je joue présentement dans S’aimer ben paquetée, une autofiction écrite par Cristina Moscini où elle parle de ses années d’alcoolisme et de son chemin vers la sobriété. C’est magnifique, c’est drôle, c’est rough et c’est ultra inspirant. Ça m’a fait beaucoup cheminer. Je trouve qu’on n’en parle pas assez. Il y a beaucoup de souffrance cachée, beaucoup de femmes abandonnées à leur dérive, beaucoup de perceptions erronées aussi. J’aimerais que le dialogue soit plus franc et ouvert par rapport à ça.”
