Dans le cadre des soirées du Gala Juste pour rire, qui vient tout juste de débuter, plusieurs humoristes français prennent d’assaut l’Olympia, la Place des Arts, le Gesù et plusieurs autres scènes pour y présenter leur plus récente production.
C’est sur cet élan que l’on rencontre l’humoriste Laurie Peret qui présentera son spectacle ce soir et demain au Gesù. « Hier, on a visité le Mont Royal, on a bien marché et on est tous sur le décalage horaire! Je suis trop contente d’être là! », lance-t-elle au début de la discussion.
L’artiste sera également présente le 19 juillet, à 16h, au Gala de la francophonie aux côtés de plusieurs humoristes de renom, dont Mehdi Bousaidan, Katherine Levac, Rachid Badouri, Nordine Ganso et Jarry.
Seule sur scène
Alors que le public français avait l’habitude de la voir se produire en jouant des personnages, voilà que Laurie Peret se présente en tant que femme, seule sur scène. De son inaptitude à tenir une maison seule, en passant par ses addictions contre lesquelles elle lutte une semaine sur deux, son amour pour les mecs dangereux ou l’histoire complexe de sa naissance, elle nous dépeint son quotidien comme un enchaînement de catastrophes divertissantes dont elle est l’unique responsable. « J’ai découvert à l’âge de 40 ans une nouvelle technique de développement personnelle qui s’appelle « je m’en bats les couilles », dit-elle en riant. « Depuis que je pratique cette technique, tout va mieux dans ma vie! »
Malgré tout, l’artiste assure qu’elle va bien, puisqu’elle a rencontré quelqu’un : elle-même. « Je raconte dans ce spectacle que je peux être mon propre danger, je raconte plein de choses sur moi. Mais je réalise que plus je raconte des histoires personnelles et plus les gens s’y retrouvent. C’est une histoire qui appartient maintenant à tout le monde », dit-elle.
Le virage de la quarantaine
La notion d’urgence de vivre, alors qu’elle atteint la quarantaine, fait partie intégrante de son spectacle. Cela dit, Laurie Peret l’avoue, elle n’était pas du tout destinée au monde de l’humour. « Je suis devenue humoriste dans un concours de circonstances! C’est en allant tester quelques sketchs pour des événements, ici et là, que tout s’est enchaîné très vite. J’avais peur de monter sur scène alors je me cachais dans un personnage qui avait peur de monter sur scène, tout simplement », conclut l’artiste. La presse européenne décrit ce deuxième spectacle, « À bientôt quelque part », comme efficace, bien plus stand-up que le 1er, mais toujours aussi musical.
Laurie Peret, qui a choisi de s’autoproduire pour ce nouveau spectacle, profite de chaque moment que lui permet de vivre son métier et apprécie son arrivée en sol québécois. « Je me suis entourée d’une directrice de production, d’un booker et d’une attachée de presse qui sont incroyables », ajoute-t-elle. Elle a adapté quelques petits éléments du spectacle pour le Québec, comme les noms de certaines boutiques, mais restera près du spectacle original qui fait déjà fureur en France. Une artiste à surveiller!
Pour tous les détails sur son spectacle au Gesù, cliquez ici.
