Des millions et un bureau à New York pour Groover

De bonnes nouvelles pour la plateforme française
Réseau des Musiques Actuelles de Paris

Les nouvelles sont excellentes pour la plateforme française Groover. Lancée en octobre 2018, Groover met en contact les artistes qui veulent promouvoir leur musique et les médias, radios et labels en quête de talents émergents. L’entreprise « garantit surtout aux musiciens d’être écoutés, d’avoir enfin des retours et de gagner en visibilité ». Le modèle semble avoir le vent dans les voiles puisque la start-up a annoncé avoir levé un financement de 7.4 millions d’euros. La plateforme pourra ainsi mettre le pied de l’autre côté de l’Atlantique pour la première fois : Groover ouvrira ses portes à New York.

Outiller les artistes indépendants

« Notre plateforme sert de rampe de lancement pour les talents, offrant des commentaires inestimables et des opportunités de réseautage pour aider les artistes à prospérer dans un marché sursaturé », expliquent les fondateurs Romain Palmieri, Dorian Perron et Rafael Cohen dans Le Journal des Entreprises, un média français. Leur objectif est notamment d’outiller les artistes indépendants à obtenir des retours de la part de professionnels de l’industrie afin d’être vu, différemment et par de nouveaux canaux.

À ce jour, la plateforme soutient déjà plus de 350 000 artistes en provenant de 186 pays du globe. Les États-Unis semblent être la cible idéale puisque les Américains représentent 40 % du chiffre d’affaires de Groover.

La qualité des professionnels sur Groover

Il faut d’abord savoir que les professionnels et curateurs approchés pour commenter les chansons des artistes sont rémunérés pour le faire.  « On vient valoriser quelque chose qu’ils faisaient déjà », a mentionné Romain Palmieri en entrevue dans le magazine européen Maddyness. L’article décrit également qu’il coûte entre 2 et 20 “Grooviz” (crédits équivalents à des euros) pour contacter un curateur et lui proposer une chanson. Cette somme est ensuite divisée par deux, pour rémunérer d’un côté la start-up, de l’autre, le curateur. Si l’artiste n’obtient pas de réponse dans les sept jours suivant l’envoi, il est recrédité. La méthode fonctionne-t-elle? Il semblerait que oui puisque Groover dépasse maintenant les 3 000 curateurs actifs.

Les fonds récoltés permettront à l’entreprise d’accroître la taille de son équipe de 50 % en Europe et en Amérique du Nord.

Découvrez la plateforme en visitant le www.groover.co

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