La méthode « Write drunk edit sober » (sans alcool) pour Valence

L’artiste dévoile son 2e album « La nuit s’achève »

Nous en avons déjà parlé dans ce média, ou par les extraits déposés sur notre page Instagram, mais nous avons un coup de cœur certain pour l’artiste originaire de la Ville de Québec Valence. Le communiqué de presse de l’équipe De La Létourneau a attiré notre attention. On y mentionne que l’album fut « composé aux petites heures de la nuit en réponse à un blocage créatif auquel l’artiste s’efforçait de mettre un frein ». Ainsi, l’album La nuit s’achève a été créé selon la méthode « Write drunk, edit sober », mais sans l’alcool. Nous y reviendrons.

Un album personnel et bien senti

Valence a cherché à mettre des mots sur la rupture amoureuse qu’il vivait à ce moment. L’artiste propose un album évolué qui ne passera pas inaperçu. L’instrumentation variée et symbiotique de “La nuit s’achève” incluant batterie, percussions, basse, wurlitzer, synthétiseurs, guitares, saxophone ainsi que de grandioses arrangements de cordes et choeurs en parfaite harmonie nous laisse l’impression de couleurs qui se marient à merveille.

« La nuit s’achève est finalement l’histoire d’un individu qui traverse une nuit d’insomnie alimenté par différents états d’âme, en passant de la confusion à la béatitude », raconte Vincent Dufour alias Valence.

Un clip par chanson

Fait intéressant, l’auteur-compositeur-interprète a proposé un clip pour les quatre premières chansons de l’album. Les images des titres « Depuis Marseille », « Onze », « À l’étang des roseaux » et « Emmanuelle » ont déjà été dévoilées sur la page YouTube de l’artiste.

Valence signe les textes, la musique et une bonne partie des arrangements des 12 pièces composant “La nuit s’achève” alors qu’Alexandre Martel (Alex Burger, Lou-Adriane CassidyThierry LaroseLUMIÈRE) en assume sciemment la réalisation. L’album a essentiellement été enregistré au studio Pantoum de Québec.

« J’ai un penchant pour les gens qui se perdent joliment » -> Écoutez l’extrait « Penchant »

Un peu d’histoire : Write drunk, edit sober

Parce que, comme nous, vous vous êtes peut-être dit « mais qu’est-ce que ça veut dire? ». La citation « Write Drunk, Edit Sober » est souvent attribuée à divers auteurs célèbres, mais elle trouve en réalité son origine chez un écrivain fictif. Dans le roman de Peter De Vries, intitulé « Reuben, Reuben », un personnage basé sur le poète Dylan Thomas donne ce conseil mot pour mot.

Beaucoup affirment à tort qu’Ernest Hemingway est spécifiquement l’auteur de cette citation. Bien qu’Hemingway ait eu des problèmes d’alcool à long terme, il a clairement indiqué qu’il écrivait toujours sobrement et réservait sa consommation d’alcool pour après avoir terminé son travail quotidien.

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