Si ce n’est pas encore clair : si vous êtes producteur ou productrice, vos revenus découlent de l’exploitation des enregistrements sonores que vous produisez.
À ce titre, vos revenus principaux sont :
- votre part producteur des droits voisins : Simplement et de façon générale, lorsqu’une radio diffuse une chanson sur ses ondes, la productrice de cet enregistrement a droit à une redevance nommée la rémunération équitable — à la part producteur des droits voisins.
- les revenus de distribution* : les enregistrements que vous produisez sont distribués physiquement et/ou numériquement, en magasins ou sur les plateformes de distribution numérique (p.ex., Spotify, YouTube ou Apple Music) – du moins, ils devraient l’être si vous souhaitez que quelqu’un les entendent!
Les revenus qui en découlent vous reviennent, déduction faite de la commission de distribution, si applicable.
* J’utilise le terme distribution, puisque ces revenus passent généralement entre les mains d’un distributeur (physique/numérique) ou agrégateur de musique (p. ex., DistroKid, TuneCore ou CD Baby). Si vous vendez en direct des exemplaires physiques à un commerce local, cela constitue tout de même des revenus de distribution - des revenus de synchronisation : lorsqu’un producteur audiovisuel souhaite intégrer votre enregistrement à sa production (publicité, film, télésérie, jeu vidéo, etc.), il doit obtenir votre autorisation (licence de synchronisation)… et vous payer un montant forfaitaire pour l’utilisation envisagée.
Il existe d’autres sources de revenus secondaires (comme ceux découlant de l’échantillonnage de votre enregistrement), mais les principaux sont ceux qui sont décrits ci–dessus !
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