Un premier spectacle solo pour Enola Bédard

Le 16 août à l’International des montgolfières

Elle apparaît à l’écran avec une énergie contagieuse. Elle est à Los Angeles, nous au Québec. Enola Bédard, du haut de ses 24 ans, a le regard de celles qui savent exactement où elles s’en vont et qui, surtout, n’attendent pas qu’on les y amène.

Malgré son jeune âge, elle a déjà “numériquement” conquis le monde. Plus de 25 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux, 2,5 milliards de visionnements, des collaborations avec Rosalía, Usher, Shania Twain, J.Lo et deux YouTube Streamy Awards pour la meilleure créatrice de danse. Elle est née à Québec, vit maintenant à Los Angeles et s’apprête à revenir ici pour un tout premier spectacle original, alliant ses chansons et son art de prédilection: la danse.

Le 16 août prochain, elle présentera son premier spectacle solo à l’International des montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu. Un rêve devenu réalité et un défi qu’elle relève avec la même détermination qui a bâti sa carrière. “Je suis en préparation depuis des mois. J’ai hâte que le public découvre ce qu’on a monté”, dit-elle. Enola Bédard réunit avec elle six danseurs sur scène.

Une première fois

Son tout premier concert durera 45 minutes. Un mélange de danse explosive, de chansons jamais dévoilées, dont cinq morceaux écrits dans la dernière année, et d’une mise en scène chorégraphiée à la seconde près. Les changements de costumes, les transitions, les accessoires : tout est pensé par elle-même. “J’ai toujours été inspirée par les spectacles de Britney Spears, Rihanna, Beyoncé. J’ai grandi en les regardant performer. Je veux recréer ce type d’énergie, ajoute-t-elle.

Quand on lui parle de son succès en ligne, elle ne s’en cache pas : oui, ça a tout changé. Mais ça n’a pas tout fait. “Les gens me voient danser avec ma mère, faire des chorégraphies dans des lieux publics. Mais derrière ça, il y a un processus créatif complet”, souligne celle qui écrit, chorégraphie, mixe, filme et monte elle-même ses projets. Même ses costumes, elle les dessine elle-même. Ce n’est pas pour l’image, c’est pour la cohérence. “Je n’ai pas une grosse équipe. Je suis toute seule. Mais j’ai toujours voulu que ça me ressemble à 100 %. Et pour ça, il faut tout faire.”

Une carrière qui explose

Enola est née et a grandi à Québec. À 16 ans, une bourse de danse lui permet de découvrir Los Angeles. “Je suis tombée en amour avec la ville. Je me suis dit : je vais vivre ici”, dit-elle. Mais tout ça ne s’est pas fait du jour au lendemain. Il a fallu se battre pour un visa, se faire remarquer, prouver qu’elle avait sa place. Depuis, elle enchaîne les projets et de grandes productions telles Netflix lui offrent une place de choix. Elle crée également des chorégraphies pour les People’s Choice Awards, puis pour Shania Twain, dans le vidéoclip Giddy Up. Et la reconnaissance arrive : deux années de suite, elle reçoit un Streamy Award pour la danse.

Ce succès vient avec une responsabilité devant le regard de ces millions de jeunes qui la regardent évoluer et s’en inspirent. Enola Bédard en est entièrement consciente. “Je sais que plein de jeunes me suivent. Moi aussi j’ai grandi en m’inspirant de gens sur Internet. Alors j’essaie d’être moi-même et d’envoyer le bon message”, souligne l’artiste.

Ce n’est que le début

Son spectacle du 16 août, nommé “Dream until it’s your reality”, elle le voit comme un point de départ. Elle prépare actuellement son lancement musical pour 2025, après une année passée en studio avec des producteurs récompensés aux Grammy Awards. Elle rêve de festivals, de tournées, de séries et de films. Rien ne semble inaccessible pour cette jeune Québécoise. 

Et si elle devait trouver un mot pour décrire ce premier spectacle? Elle réfléchit un instant. “Présence. Je vais être là pour de vrai. Et je veux que les gens le ressentent.

Pour découvrir toute la programmation du Festival, cliquez ici.

Précédent
« C’est bien plus qu’un bar, c’est une famille »

« C’est bien plus qu’un bar, c’est une famille »

50 ans de musique pour le Bistro à Jojo

Suivant
« On vient de traverser une belle étape! »

« On vient de traverser une belle étape! »

18e édition du Festival de la Poutine de Drummondville

Vous pourriez aimer…