Lieu emblématique du Quartier latin, le Bistro à Jojo souffle cette année ses 50 bougies. Véritable pilier de la scène musicale montréalaise depuis 1975, l’établissement entame un mois de festivités pour souligner un demi-siècle de blues, de rock, de folk et de rencontres inoubliables.
Inauguré au cœur des années 70, le « Jojo », comme l’appellent affectueusement ses habitués, est devenu une institution. À la fois tremplin pour les jeunes artistes et scène de passage pour les légendes de la musique québécoise et internationale, le bar a toujours su conjuguer passion, convivialité et authenticité.
« Le Bistro à Jojo, c’est bien plus qu’un bar. C’est une famille, un tremplin, un refuge musical », résume Danny Cyr, propriétaire actuel de l’établissement. « Célébrer ses 50 ans, c’est saluer l’âme d’un lieu qui a traversé les époques en restant fidèle à lui-même. »
Pour souligner l’événement, une programmation spéciale s’étalera tout au long du mois d’août. Des soirées thématiques, des prestations surprises et plusieurs clins d’œil aux années 1970 viendront ponctuer les week-ends. Le coup d’envoi des célébrations est donné ce vendredi 1er août, avec le Johnny Flash Blues Explosion, un supergroupe formé pour l’occasion réunissant Jean-Sébastien Chouinard, Antoine Gratton, Benoît Clément, Éloi Painchaud et Patrick Lavergne.
Parmi les moments forts à venir :
- Shane Murphy (2 août)
- Jonas et le Crawdaddy Band (8 août)
- Carl Tremblay (9 août)
- Jim Zeller (15 août)
- Le Marc Fecteau Band, avec Simon-Olivier Fecteau en invité spécial (16 août)
- Jo Hell Band, accompagné de Martin Deschamps (22 août)
- Les Marshalls (23 août)
- Steve Hill & The Majestiks (29 août)
- Et pour clôturer en beauté : Fred Lebel entouré de Mike Plant, Bruce Cameron, Sam Harrisson, Dom Laroche, avec une apparition surprise d’Éric Lapointe (30 août).
La programmation complète est disponible sur les réseaux sociaux du Bistro. En attendant, amateurs de musique et nostalgiques sont invités à venir lever leur verre et vibrer une fois de plus au rythme du Jojo, ce bar pas comme les autres devenu patrimoine vivant de la nuit montréalaise.
