La soirée commençait tout en découverte, jeudi dernier, pour le Festival d’été de Québec dont le ciel commençait à se couvrir. C’est d’abord l’auteur-compositeur-interprète Chance Peña, originaire du Texas, qui nous a fait découvrir son matériel. Un timbre de voix qui rappelle Eddie Vedder et des chansons d’un folk qui ne laisse personne indifférent. Le chanteur assure d’ailleurs les premières parties de la nouvelle tournée « The Automatic World Tour » du groupe The Lumineers autour du globe.
Lauren Spencer-Smith
La suite était sublime pour cette soirée qui avait tout pour séduire. On sentait la fébrilité et le bonheur de Lauren Spencer-Smith de monter sur scène juste avant d’accueillir Hozier. Originaire de la Colombie-Britannique, ses « hits » dont « Fingers crossed », « Bigger person » ou « Flowers » ont résonné à travers la foule dont plusieurs centaines de spectateurs(trices) étaient déjà conquis(e)s.
Souriante et en pleine capacité de ses moyens, elle livre une performance vocale impressionnante, même si on s’attendait à un minimum de mise en scène. Accompagnée uniquement d’un guitariste (aussi claviériste) et d’un batteur, c’est la technologie (les séquences) qui fait le reste. Un p’tit bémol qui se remarque sur une aussi grande scène. Mais quoi qu’il en soit, l’artiste offre des textes mordants, vécus avec intensité et toute l’énergie qui fait sa réputation.





Hozier
La soirée se gâte alors que la pluie s’abat sur la scène juste avant le concert principal. La foule massée sur les Plaines d’Abraham a répondu présente à cet « Irish » qui nous réservait une expérience grandiose. Ce géant au regard ténébreux s’élance dès les premières notes avec une puissance vocale à tout casser.
Sur scène, l’artiste s’entoure de 10 musiciens qui sont, tour à tour, mis en valeur de manière artistique et enivrante. Il n’y a pas de temps mort, la mise en scène et la scénographie nous emportent si on accepte de se laisser bercer. Hozier s’amuse sur scène et la foule lui rend cette énergie au centuple.
Au milieu du spectacle, c’était le moment de retirer nos « ponchos » de pluie. L’averse avait laissé place à la fête. Hozier se permet de se frayer un chemin dans la foule pour se rendre à quelques mètres de la scène. Il y interprètera quelques chansons figurant sur son dernier album et que le public chantera en chœur avec lui. L’artiste terminera avec la populaire « Take Me to Church » en livrant un message politique et activiste sur les droits humains, de l’environnement et de l’importance de prendre soin les uns des autres.

Une soirée où nous avons été surpris, touchés et conquis. Définitivement la formule parfaite du FEQ!